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Recherche par auteur : Pontalis, Jean-Bertrand

3 résultats.

Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13726
Résumé:Après le "Vocabulaire de la psychanalyse" (en collaboration avec Jean Laplanche), c'est à un lexique privé que nous convie J.B. Pontalis dans un livre composé de fragments, de brèves. C'est une "pensée rêvante" qui erre sur des mots aimés, détestés ou oubliés, mais aussi sur des images, des patients, des lectures. Ce sont des fenêtres qui permettent l'ouverture sur le monde extérieur, sur de nouveaux horizons, afin que les idées ne se muent pas en idées fixes. Des fenêtres pour ne pas rester enfermé dans une théorie, dans un concept (le "on m'a volé mon concept " m'a fait sourire).
Durée : 6h. 36min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34604
Résumé:Les chambres closes d'où filtrent des odeurs bizarres et le cabinet de l'analyste où la parole se trouve en se perdant. Le cahier noir où vient échouer l'amour et le coup de téléphone d'une vieille dame. La villa des grandes vacances, ses jeux et ses rites que la mort vient troubler. La rencontre avec Sartre en classe de philosophie et celle avec Lacan dix ans plus tard. Le Cours H honni et le lycée bien-aimé. Les villes étrangères. Les petits métiers. Autant de lieux et d'événements évoqués ici dans le désordre de la mémoire - " C'était quand déjà ? " - et sous l'influence du présent. Autant de séparations et de commencements qui trace et retrace le mouvement inachevé des mots, eux-mêmes séparation et parfois commencement.
Durée : 1h. 49min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20951
Résumé:Chaque été, je passe mes vacances au bord de la mer - c'est une nécessité pour moi - et chaque jour je consulte l'horaire des marées. Basse mer, pleine mer, marée basse, marée haute, marée montante, marée descendante, grande marée. Ces mots, à eux seuls, me donnent à rêver. Quand la mer se retire, je vois des estivants, parents et enfants, s'avancer sur la plage qui s'allonge mètre après mètre jusqu'à rendre la mer au loin à peine perceptible, elle se confond avec le ciel. Ils vont à la recherche de coquillages dont les enfants feront collection comme d'autant de bijoux précieux, ils ramassent des coques, des palourdes comme on cueille des fruits sur l'arbre, ils font provision de moules qu'on fera cuire pour le repas du soir. Je me dis que ces coquillages, ces coques, ces palourdes, ces moules en grappes, ces bouts de bois rongés par le sel marin, ces morceaux de corde tombés d'un bateau de pêche, figurent ce qui est déposé dans ma mémoire : de petits restes - comme ils me sont précieux ! - qui seront tout à l'heure recouverts par la marée haute mais qui réapparaitront, ceux-là ou d'autres, quand la mer de nouveau se retirera. Marée basse, marée haute, cette alternance est à l'image de ma vie, de toute vie peut-être.